NIELSEN-Bilan positif en 2017 pour la consommation de boissons dans le réseau des bars, hôtels et restaurants

La météo ensoleillée de l’été et la reprise confirmée du tourisme ont permis un développement des ventes de boissons dans le réseau hors-domicile en 2017. Les eaux, les bières et les boissons peu sucrées sont les moteurs de cette croissance.

Grâce à son panel de détaillants hors domicile, Nielsen fait le point sur les tendances de l’année 2017 dans le réseau C.H.R : cafés, hôtels, restaurants, ainsi que bars, pubs, discothèques… Après une année 2016 en demi-teinte, le marché des boissons(1) distribuées en C.H.R progresse aussi bien en volume (+1.1%) qu’en chiffre d’affaires (+1.9%) en 2017.

Avec une croissance en 2017 de +6.9%(2) du nombre de nuitées, le tourisme a repris dans l’hexagone : c’est en effet la plus forte progression depuis 2011. Cette fréquentation accrue par rapport à 2016, tant de touristes nationaux qu’étrangers, a favorisé la consommation de boissons en C.H.R. De plus, les températures chaudes, voire caniculaires en juin, ont également été favorables au marché.

L’expérience d’une année chaude s’illustre notamment par la sur-performance des eaux (+2.5%), beaucoup plus dynamiques que le total des boissons dans le réseau C.H.R.

BIÈRES : LES CONSOMMATEURS EN QUÊTE DE QUALITÉ
La progression des bières (+1.6%) a certes pu être aussi encouragée par la météo, mais elle s’inscrit plus largement dans une tendance affichée dès le début de l’année 2017 d’engouement pour les bières de spécialités (+9.3%). En effet, l’offre de bières est en plein développement autour de promesses régionales et même locales. A contrario, les autres types de bières moins valorisés, sont en baisse à nouveau en 2017.

LES RHUMS ET LES GINS TIRENT LA PROGRESSION DES SPIRITUEUX
Les spiritueux quant à eux confirment l’embellie entrevue en 2016 et affichent une croissance volume de +1.1%. Les rhums et les gins poursuivent leur ascension fulgurante tant en volume (+10.9% et +17.6% respectivement ) qu’en chiffre d’affaires (+11.8% et +18.7%). Les whiskies sont en difficulté (-4.0%), et le recul des blends (-6.4%) face à l’avancée des malts (+2.8%) confirme la tendance globale des consommateurs à rechercher plus de qualité dans leur consommation. Les amers continuent d’afficher de belles performances avec une croissance de +15.1%. Le contexte est en revanche toujours aussi morose du côté des anisés (-5.5%) et des vodkas (-1.1%).

LES BOISSONS TRÈS SUCRÉES DE PLUS EN PLUS DÉLAISSÉES
Les boissons rafraîchissantes sans alcool n’ont pas bénéficié de ce contexte de reprise et affichent un recul des volumes distribués (-1.0%). Cette tendance s’explique par la baisse des ventes des boissons à saveur sucrée prononcée (colas, limonades, jus de fruits) qui constituent pour autant une part importante des ventes de la catégorie. A l’inverse, les sirops et concentrés (+9.2%), les boissons au thé (+5.2%) et les tonics (+1.0%) qui sont des options plus désaltérantes ou entrant dans la composition des cocktails, marquent quant à elles de belles progressions. Les limes et les boissons énergétiques parviennent également à l’équilibre avec des gains volumes respectivement de +1.2% et +0.8%.

(1) boissons alcoolisées et non alcoolisées, hors vins et champagnes
(2) source INSEE : nombre de nuitées dans les hébergements collectifs touristiques.

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